Des fois, avoir un arbre encombrant dans son jardin peut être l’origine des litiges avec les voisins. Entre autres, ses racines entraînent des dégâts significatifs au niveau des murs de soutènement de certaines constructions environnantes. De plus, ses branches empiètent, en grande partie, sur une grande étendue de la propriété attenante. Ce qui peut représenter pour les riverains un danger imminent par grand vent.
L’abattage d’un arbre dangereux pour la sécurisation des riverains
Dans ce cas, l’abattage, en toute sécurité, de l’arbre dangereux s’avère nécessaire pour se soustraire à d’éventuelles mauvaises surprises émanant de la chute d’un arbre. Ne serait-ce que pour le respect des relations de bon voisinage entre les résidents avoisinants. En procédant à l’abattage de l’arbre, vous devez tenir compte que l’action de « couper un arbre » peut comporter assez souvent des risques, surtout si la taille de l’arbre à abattre est tellement importante. Dans cette condition, une maîtrise parfaite des techniques d’abattage d’un arbre est requise. Bien entendu, l’entretien des arbres ne doit pas être pris à la légère. Il faut prendre, à tout prix, des précautions à la hauteur des risques encourus lors de la coupe d’arbre.
Des précautions en vue pour la sécurisation de l’opération d’abattage
Comme vous pouvez le constater vous-même qu’abattre un arbre suppose de la part de celui qui le réalise un certain nombre de précautions. Une telle opération ne doit pas être prise à la légère. Elle peut être la source des dégâts matériels immenses sans le moindre respect d’une certaine marge de sécurité tout autour de son périmètre d’abattage. Pour que les travaux puissent avancer dans de meilleures conditions, vous devez interdire à tout le monde d’accéder dans la zone de travail. Surtout, quand la tronçonneuse est en marche, personne ne doit plus s’approcher de vous au risque de vous gêner dans le maniement de l’outil de coupe.
Un périmètre de sécurité pour la protection des intervenants en cas de chute accidentelle
Vous devez également prévoir un espace dégagé pour l’accueil de l’arbre lors de sa chute. Il en est de même pour l’espace de repli, démuni de tout obstacle, au cas où l’arbre tomberait avant même le temps prévu de sa chute. Le mieux c’est de préparer un périmètre de sécurité ayant un diamètre équivalent à la hauteur de l’arbre à débarrasser. Le cas échéant, l’installation des haies de protection de l’espace de travail serait plus pratique. Il faut aussi s’assurer qu’aucune branche ne risque de faire chuter un câble téléphonique ou électrique au cours de l’opération. Dans le cas contraire, vous devez commencer le travail en « coupant les branches » qui pourraient gêner l’abattage de l’arbre. Pour ce faire, vous pouvez utiliser une nacelle réservée à cet effet pour tailler certaines parties des branches difficilement accessibles à l’aide d’un échafaudage classique. À défaut d’un matériel adéquat pour effectuer ce genre de débitage, vous devez recourir au service d’un élagueur professionnel pour s’occuper de cette difficile tâche.
Consignes à suivre pour un abattage réussi
Pour réussir l’abattage d’un arbre, vous devez tenir compte de certaines règles de procédures. Tout d’abord, vous devez être en mesure de garantir une meilleure orientation de la chute. Ce faisant, vous pouvez amortir la chute de l’arbre en l’attachant à une corde du côté de son mouvement descendant. De cette façon, vous pouvez tirer l’arbre dans le bon sens le moment venu. Pour des raisons pratiques, il faut dire que l’abattage d’un arbre doit suivre trois étapes bien distinctes. En premier lieu, la réalisation d’une entaille au niveau de la partie inférieure du tronc et du côté de la chute reste indispensable. Ce faisant, vous devez veiller à ce que l’entaille présente une ouverture équivalente au quart du diamètre du tronc dans un angle de 45°. Par la suite, il est nécessaire de faire un retrait du morceau de bois de l’entaille en la sciant horizontalement. Ensuite, à l’opposé de celle-ci et situé à 2 cm plus haut, vous devez réaliser le « trait d’abattage ». Surtout, éviter de scier les 3/4 du diamètre restant du tronc. Celle-ci peut servir comme charnière lors de la chute du tronc et évite de faire basculer l’arbre au cours de son mouvement. Tout de suite après, on peut entreprendre au dessouchage de l’arbre.